mardi, octobre 31, 2006

Et si je vous dis que j´aime la Finlande?

L'année scolaire divisée différemment ici, touche à la fin de ce qu'ils appellent la première période... pour célébrer cela quoi de mieux que des vacances... bien méritées sans doute pour les étudiants, un peu moins pour moi... mais qu'importe! Nous décidons d'organiser un voyage de quelques jours histoire de changer d'air,de découvrir le pays des élans! deux jours-une voiture-5 personnes-et la même envie... découvrir l'automne hors de la capitale finlandaise.

début de l'escapade

15h départ. J’avais laissé les hommes gérer le côté technique à savoir la location de la voiture… Partir seule avec 4 hommes avait un avantage : passer pour la femme de service qui au-delà de son sac ne sait pas gérer le voyage ! Rôle dans lequel je peux à mes heures me fondre. Partir avec 4 hommes c’est aussi être presque certaine de l’exactitude des horaires de départ… mais partir avec CES 4 hommes-ci, c’était prendre le risque de voyager dans une voiture datant de l’ère soviétique, dont le coffre ne voulait pas s’ouvrir, partir sans la moindre idée de l’itinéraire, ou encore du lieu de couchage…. Une mini aventure en somme !

16h vrai départ. Voyager à 5 avec sacs de couchage et sacs de rando pour tout le monde s’avérait difficilement gérable avec un coffre cassé ! Après la venue du propriétaire de la voiture pour réparer tout cela… la fine équipe est enfin prête. Passage à la station, erreurs de parcours en tout genre, changement de conducteurs… tout n’est plus que détails quand on est sur la route des vacances ! Je sors enfin d’Helsinki à la découverte de la Finlande.

Comme pour ne pas nous faire regretter d’être venus, la nature a revêtu ses plus beaux habits : les couleurs des arbres ont des nuances de jaune orangé, chaque bosquet nous semble plus beau que le précédent. Le soleil pâle dans la journée sort alors des nuages pour se coucher de tout son long derrière les forêts qui longent notre parcours et pour nous offrir un spectacle unique.

Les kilomètres défilent, les chansons aussi, dans un poste aux hauts parleurs d une autre époque, mais qu’importe car personne n’écoute vraiment. Les conversations vont bon train. Anglais, espagnol, français, chinois… tout se mêle dans un brouhaha qui nous fait oublier la mauvaise qualité de la musique et les essuies glaces bruyants que nous avons dû mettre depuis quelques kilomètres nocturnes.

La vie nocturne

19h il est temps de se demander où nous allons coucher… Martin qui est sans nul doute l’un des étudiants étrangers à s’être le mieux intégrer à la vie finlandaise, connaît grâce à son club de course d’orientation (chacun ses passions me direz-vous) un homme, qui connaît un autre homme qui connaît… bref vous voyez le genre… quelques minutes et coups de fils plus tard nous voilà dans une belle maison dans la banlieue de Tampere. Un homme nous y reçoit. Travaillant dans une boite de plats cuisinés, il a pu nous dégotter les clefs d’un chalet que le comité d’entreprise met visiblement au service de ses employés… une aubaine !
Quelques formules de remerciement et de politesse plus tard, il nous laisse dans notre palace finlandais.

Moi qui avait imaginé au mieux dormir dans la voiture ou dans une sorte de halte d’accueil me voilà quasi plongée dans un conte de fée : Sauna, petit lac aux abords de la maison, chalet tout en bois et déjà chauffé… après une visite des lieux, nous décidons d’allumer la cheminée pour les saucisses grillées post-sauna, rituel finlandais parait-il. Nous jouons le jeu jusqu’au bout : sauna et plongeon glacial dans le lac (enfin pas pour tout le monde) !
Pour accompagner ce grand moment, Lapin Kulta, bière du pays nous accompagne.
Nous n’en revenons pas, le cottage posé au milieu de cette forêt est si parfait… le ciel maintenant dégagé nous offre même quelques étoiles filantes. Pas de nuage ? non mais je suis visiblement sur l’un d’entre eux !
Ce ciel étoilé me rappelle le village de ma famille d’Espagne : Villamesias un soir d’été. Excentré des grandes villes, et donc des lumières. Pour la première fois de ma vie, le ciel me montrait toutes ses comètes. Seul il jouait le rôle de réverbère. Autre climat, autre coin excentré, autre ciel aussi, et pourtant le spectacle est toujours aussi beau ! le silence est de rigueur. On retourne doucement vers notre cottage que l'on distingue avec par notre cheminée fumante. Fin de soirée au coin du feu, la télévision du paysan dit on en Espagne. Ce soir me plus grand bonheur est donc d'être paysanne!

Suite et fin

Au petit matin, le cottage se réveille doucement. La forêt et ses mille nuances, le lac, le sauna, le feu (éteint) tout est encore là. Je n’ai donc pas rêvé… il est pourtant déjà l’heure de repartir. Quitter cet havre de paix, cette maison que j’ai fait mienne le temps d’un soir.

Tampere nous attend, retour à la ville, changement de décor… heureusement la cité se montre sous un beau soleil et comme à un enfant à qui l’on offre un cadeau pour mieux la consoler, les hommes décident de me laisser le volant !! Conduire dans une ville inconnue, une voiture inconnue a en effet un coté excitant.

Mais peu de kilomètres plus tard, comme un jouet dont on se lasse vite, je décide de reprendre ma place de voyageuse à l’arrière pour mieux admirer le paysage. Tampere-Nokia-Turku… les villes défilent posées au milieu de la nature…
Helsinki n’est plus très loin et l’ambiance change dans notre nissan, si personne ne parle ce n’est que parce qu’on ne veut pas évoquer le voyage comme un souvenir… non nous y sommes encore et parler de demain reviendrait à dire que l’aventure est terminée !
Nous laissons la voiture sur un parking comme sans doute il avait été convenu avec le propriétaire. Chacun reprend ses sacs.
-« Dîner demain pour regarder les photos ? » j’ai le droit à 4 grands « yes good idea ! »
La nuit est tombée sur Helsinki, le froid aussi… depuis notre départ, il y a pourtant si peu, un nouveau bruit me surprend dans les rues… les pneus des voitures ne glissent plus de la même façon… en y regardant de plus près, toutes les belles berlines (bien loin de notre bolide soviétique) se sont toutes équipées de pneus cloutés… après les signes avant-coureurs de l’hiver voilà maintenant les bruits… encore quelques jours et les beaux arbres jaunes, rouges marron, se retrouveront nus et nous humains au contraire allons nous emmitouflés dans nos bonnets et écharpes multicolores… spectacle somme toute assez commun mais qui à l’étranger me semble fantastique à observer !

vendredi, octobre 20, 2006

Changes in the air

Laurent Romejko serait le plus heureux des hommes s´il était finlandais... la météo est ici d´une impotance telle qu´elle est sur tous les écrans géants et les tv des centres commerciaux en continu! c´est vrai qu´il est bon de nous rappeler constamment que lorsque l´on ressortira de ces lieux surchauffés nous allons être confrontés à des températures avoisinnant aujourd´hui les 2 degrés (et en fin de mois les -5..), le tout sous une pluie fine que le vent si présent, ville portuaire oblige, nous envoie délicatement sur le visage... un brumisateur naturel en somme...
Vous l´aurez tous compris dans ces quelques lignes l´hiver est là... on m'en parlait tellement, je ne le voyais pas venir, mais pourtant des signes aujourd´hui clairs auraient dû me mettre sur mes gardes!

Hullut Päivät ou en plus clair les soldes!


Les étrangers, comme moi font parfois des découvertes à faire sourire un Finlandais. Il y a moins d´une semaine de cela, une rumeur circulait dangeureusement dans notre groupe d´étrangers qui s´élargit de semaines en semaines: notre porte monnaie allait être assassiné!! (et je pèse mes mots!) dans les prochains jours... l´équivalent de nos galeries lafayette finlandaises allait lancer ses .... 3 jours de soldes à grande échelle...
pas de quoi m´empêcher de faire mes grasses matinées me dirait vous... et pourtant!
Les 3J ou le début des soldes sont des jours où je fuis les magasins en France: fille de commercante je hais forcément ce moment où on l'on veut vous faire croire que vous faites de bonnes affaires alors qu´il n´en est rien.
Mais à croire qu´à l´étranger même ces détestables habitudes de consommation sentent le dépaysement car je me décidai à aller moi aussi faire mon mouton, et jeter un oeil. Pour trouver le lieu du futur crime (de mon porte monnaie), rien de plus facile il me suffisait de remonter le flux de sacs jaunes venant tout droit de chez stockmann... Une foule dans les rues de la capitales dignes des veilles de noël... à l´intérieur, même ambiance qu´à Paris: bousculade, vêtements par terre...
la politesse et le respect n´est de mise qu´en caisse où les finlandais font la queue de manière bien ordonnée (et on n'oublie pas de prendre son ticket!)
Après un bain de foule et quelques photos, mes pas se décident pour descendre en sous sol: rayon informatique... sentez comme on se rapproche doucement du moment fatidique où mon porte monnaie Louis Vuitton va entrer en scène... et là je vois le crimminel pointer son nez ou plutôt sa boîte: un disque dur externe tout simple au demeurant mais qui sans nul doute a su m'amadouer par son prix, sa capacité et sa couleur si bien assortie à mon ordinateur... quelques secondes plus tard me voilà moi aussi en train de faire la queue et de ressortir avec mon sac jaune... il sera accompagner de quelques autres de ses copains: sucreries, spécialités du pays... que des bonnes affaires selon mes amies, que de souffrances pour Louis V !
A peine une heure plus tard déambulant dans les "katu" (rue en finnois) de la capitale, je suis fière d´être comme eux mon sac jaune à la main!Oubliant rapidement le crime!
Les soldes ici sont donc avant les jours de grands froids... sans doute pour permettre aux Finlandais de raconter tout l´hiver pendant les pauses café, à leurs collègues qu´en plus d´être chaude leur doudoune était à moitié prix pendant les "Hullut Päivät" (sous le regard admiraitifs de ces dernières)
Après Stockmann, c´est aux autres boutiques d´en faire de même comme pour que l´effervescence de ces 3J à la Finlandaise ne retombe pas trop vite... mais hélàs il est déjà trop tard le temps a changé (et le porte monnaie a été assassiné... et contrairement au christ le mien ne mourra qu´une fois!)

Après l´effervescence place au silence

Après ces quelques jours de foule constante dans les rues, Helsinki prend ses quartiers d´hiver... un beau matin, alors que vous vous dirigez comme à votre habitude vers votre lieu de travail, vous trouvez les rues plus calmes que la normale... aurait on oublier de prévenir la nouvelle prof que le 18 octobre est un jour férié? Non toutes mes collègues sont bien là, fidèles à leur poste de bon matin (ELLES). Et je comprends rapidement que le petit vent frais (je rappelle pour ceux qui m aurait mal lu: 2 degrés!) provoque une déviation dans l´itinéraire du finlandais sur son trajet travail-maison... en regardant de plus près je m´apercois en effet que ce dernier empreinte désormais la multitude de galeries souterraines où se cachent centres commerciaux, cinémas, supermarchés et même casinos! Alors que l´on entend plus que le bruit des pneus de voitures sur les rails de trams à l´extérieur, c'est une foule bruyante et grouillante que l´on retrouve dans les sous sols de la ville....
Ce n´est pas la migration des oiseaux qui annoncent ici l´arrivée du froid et de l´hiver mais celle de l´homme et de sa plongée meurtière vers les grands magasins. Deux spectacles saisissants donc, qui devraient mettre la puce à l´oreille de tout étranger arrivant en Finlande.... sortez vos mouffles!

jeudi, octobre 19, 2006

Les nuits de fêtes....

un soir, encore un à sortir... sur le chemin du retour dans les rues humides d'Helsinki je me rappelle certains autres soirs de fêtes, dans d'autres villes avec les mêmes pensées...


Extraits choisis d'une nuit à Salamanca qui pourrait être ce soir...


Salamanca, le 16 novembre 2002

"ce soir samedi, minuit dans mon lit à Salamanque... oui c'est possible!! J'ai bien la possibilité d'appeler mes amies allemandes, françaises... mais à quoi bon courir après les fêtes, des amis... je l'ai souvent fait... qu'est ce que cela m'a rapporté? voir les copines se faire allumer, les copains soit disant pris qui regardent toutes les filles en se demandant laquelle pourrait bien remplacer la leur [...]

Ici comme ailleurs chacun trace sa route. On vit quelques semaines, quelques mois tous amis et puis vite chacun trouve d'autres potes... et à la fin que reste-t-il? QUI reste-t-il?
[...]
J'aime les matins en rentrant de soirées voir les rues se réveiller: les marchands de journaux, chauffeurs de taxi, tous bien éveillés..; et nous jeunes allons nous coucher! Dans les rues de Salamanque mes pensées vagabondent entre peur, envie et sentiments... ah ces pensées!! Je pense et ne fais que ça! Quand dans tous ces bars la musique est trop forte pour se parler... je me parle et pense à tous ces gens que j'ai face à moi certains après mon départ définitif continueront... aurais je marqué? je parle ici en général, après une tranche de vie... eux resteront en moi. Je refais le monde à ma façon, avec mes yeux d'enfant, de grande ado romantique, de jeune adulte compliquée, complexée parfois [...]

Je pense alors à tous ceux qui m'aiment "de verdad" parents, famille, amies d'enfance, amis de là bas où je ne suis pas... à tous ceux qui m'accompagnent sur ces photos posées sur mon mur"



Et aujourd'hui

Salamanque,Valencia , Helsinki, les villes où je passe sont belles mais parfois vides... ces photos sont pleines: d'amour, de joie, de souvenirs avec vous....
Des soirs comme ce soir où je rentre de soirée j'aimerais tellement vous avoir près de moi. Ne voyez pas dans ces quelques lignes un début de déprim! oh non il m'en faudra plus!! J'ai choisi d'être là, je ne le regrette pas car comme toute expérience elle s'avère remplie de choses positives. L'une d'entre elle, ce soir, est de me rendre compte qu'a quelques 1500 km une vie pleine d'amour et de sincérité m'attend!! alors comme dirait PB "attendez moi!"

mardi, octobre 10, 2006

Un air de patriotisme

Plus d´un mois que j´ai quitté mes terres... ma plage, ma voiture (n´en déplaise aux lecteurs-amis écolo), mes repères. Peu à peu je me construis un univers ici, une bande d´amis, des cafés qui deviennent nos QG, une routine qui garde un côté exotique, étranger oblige.
Je prends mes marques à l´image d´un jeune chat que l´on vient d´adopter: un peu désorienté, mais jeune et téméraire je pars à la découverte de l´autre... je marche sur des oeufs, spécialement avec les collègues d´origine finlandaise. Ici il y a des règles souvent implicites mais bonnes à connaître pour montrer une volonté de s´intégrer et éviter tout offense à un Finlandais, qui ne vous le dira pas mais saura vous le montrer. Cela me rappelle le livre d´Amélie Nothomb, Stupeurs et tremblements. J´imagine que les habitus des japonais sont encore plus durs à cerner que ceux des finlandais... reste qu´avant d´aller chez les nippons je me dois de trouver ma place chez les enfants du père noël.

Mise au point sur ma situation

Mes contacts avec les Finlandais sont réduits... jeune prof au milieu de quadragénaires je suis allée chercher mes amis dans les jeunes de mon âge en tenant compte néanmoins d´une difficulté supplémentaire: ma reponsable qui a mis les choses au clair dès le début: je dois vouvoyer mes élèves et garder des relations distantes avec eux...chose loin d'être évidente quand ces derniers ont mon âge et que jusqu' alors dans la plupart des écoles où j'ai enseigné je devais les tutoyer. Bien embêtée je me voyais déjà aller à l'encontre de ma responsable pour ma survie sociale... mais étant vu comme une prof, mes élèves ont eux aussi mis des barrières en partant en fin de cours sans même m'adresser la parole...
C´est donc naturellement auprès de ceux qui se trouvent dans une situation sinon identique du moins proche de la mienne que j´ai trouvé mes marques: les éramus!
Cette communauté qui ne m´est pas étrangère puisque, est ce bien nécessaire de le rappeler, j´en ai moi même fait partie deux fois...
L inconvénient majeur que l'on repproche à cette communauté est sans doute la ghettoisation sans s'ouvrir à la culture envirronnante, mais appartenir à un groupe et particulièrement à celui-ci est un bonheur permanent. Nous partageons nos découvertes de la société finlandaise qui regorge de spécificités.
Pour les explications, il me faut néanmoins me tourner vers mes collègues otoctones qui prennent le temps de me raconter l'émergence d
e certaines habitudes:

Sortie des drapeaux le 10 octobre?


Comme je disais précédemment, la routine n'est jamais réellement présente lorsque l'on s'installe dans un autre pays: prenez par exemple ma marche quotidienne pour aller jusqu'à mon bureau à l'université; et bien, ce matin (ou plutot vers 14h pour la lève tot que je suis) elle fut empreinte à une demi-heure de questionnements sur la prolifération de drapeaux finlandais sur tous les batiments: poste, administrations, mais aussi centres commerciaux...
Une première hypothèse pouvait venir du fait que la Finlande préside l'union. Les visites d'hommes politiques sont fréquentes. Mais où était alors le drapeau européen... après un premier essai d'éclairage auprès de ma collègue de bureau sans succès, je me décidai à demander à la secrétaire finlandaise, toujours avide de donner à la petite lectrice des infos...
les drapeaux sont apparemment sortis de manière récurrente en Finlande pour toute fête nationale. Aujourd'hui nous fêtons la naissance d'un grand écrivain du XIX ème siècle: Aleksi kivi. Pourquoi pour le comémorer sortent ils les couleurs du pays... une fois encore l'histoire nous aide à comprendre: pendant des décennies les suédois étaient à la tête des institutions politiques et des postes de haute importance. Les intellectuels se devaient d'écrire en Suédois. Entrer à l'université signifait parler suédois..; jusqu'à l'arrivée de notre homme du jour! En publiant ses ouvrages en finnois, il a montré sa revendication et celle de tout un peuple de vouloir avoir
son identité, vivre, parler écrire dans leur langue ... le drapeau, emblème de l'identité de tout peuple se doit donc d'être mis en évidence en ce jour!

Au delà d'un anniversaire, un sentiment patriotique fort

Mais ma collègue secrétaire n'arrêta pas son récit à cette annecdote et me précisa qu' aujourd'hui encore ce sentiment identitaire est très fort et que s'il ne légitime pas la position de la Finlande sous Hitler, (position très controversée où la Finlande soutenait le gouvernement nazi) il explique la volonté de vouloir exister comme pays indépendant et fort...
Une chose est sûre plus j'avance dans mon intégration à la vie finlandaise plus je découvre qu'ils sont bien a-part: langue (toujours aussi galère à apprendre), nourriture (intraduisible pour de nombreux mets), habitants (qui ne ressemblent que très peu à nos bons vieux stéréotypes du grand blond aux yeux bleus), attitudes... j' arrête ici mon énumération puisque ce sera sans nul doute les thèmes de mes futurs billets.... à très vite donc!

M